Catégories
Chroniques droits humains

L’enfant, ballotté entre sa famille et les services sociaux par Pierre-Yves Bosshard

Dernièrement, nous venons de célébrer le trentième anniversaire de la Convention des droits de l’enfant conclue à New York le 20 novembre 1989. Le préambule de cette convention, entrée en vigueur pour la Suisse le 26 mars 1997, rappelle que les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales, que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté.

Le préambule rappelle également que les Etats reconnaissent que l’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension.

Enfin, ce préambule fait référence à la Déclaration des droits de l’enfant du 20 novembre 1959, qui proclame que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après sa naissance.

Le Courrier du 29 novembre 2019
Pierre-Yves Bosshard, avocat au Barreau de Genève et membre du comité de l’association des juristes progressistes