La décision bienvenue de fermer des chantiers et des usines dans plusieurs cantons a ouvert un débat sur les priorités du pays. Faut-il prendre les mesures nécessaires pour assurer la santé des travailleurs-euses ou faut-il assurer le maintien de l’activité économique afin d’atténuer la crise économique qui s’annonce? Cette approche met deux intérêts en balance, comme s’ils étaient équivalents. Pourtant, s’il n’existe pas de droit au profit, il existe bien un droit à la santé protégé par le droit international.
Le Courrier du 12 mars 2020
Olivier PETER, avocat et co-président de l’association des juristes progressistes